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Ramadan 2006
 

Ramadhan 1432رمضان    

 

Ramadhan 1432h

L'Expression: Une Nécessaire Clarification ...

Le quotidien l'Expression sur la base d'une réplique à un article qui nous pensions misreprésentait la position de Sirius, publia une interview téléphonique avec son Président mais dont la publication accentura encore plus la misreprésentait de notre position:
Leur article incriminé nous faisait dire:

Il regrette cette façon peu convenable de maintenir tout un pays en attente
jusqu'à une heure tardive de la nuit.

En dépit de toutes les avancées scientifiques, les pays musulmans, dont l'Algérie, demeurent confrontés au problème, relatif à l'observation du croissant lunaire pour déterminer le début et la fin du mois du Ramadhan. Ce problème a-t-il un lien avec une difficulté, une absence ou un manque scientifique pour fixer, voire arrêter la date et l'heure de l'apparition du croissant lunaire? Serait-il possible de donner les dates du début du mois de Ramadhan et de l'Aïd à l'avance? Jamel Mimouni, Pr de physique à l'Université Mentouri, à Constantine, membre du Bureau exécutif de l'Union arabe de l'astronomie et des sciences de l'espace (Auass), et président de l'Association Sirius d'astronomie basée à Constantine, répond à quelques questions, afin de permettre une meilleure compréhension, relativement à la polémique survenue, il y a quelques jours sur la date et l'heure du début et la fin du mois de Ramadhan. Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, «la problématique de la détermination des mois de Ramadhan et celui de Chaoual tourne en fait autour de la question de la vision du croissant lunaire. «L'interprétation majoritaire des fuqaha exige une observation visuelle de la nouvelle lune».
En se basant sur des données scientifiques d'astronomie le professeur affirme «le début du Ramadhan ne peut être que lundi 1er août du fait que le croissant, le soir du dimanche 31 août (correspondant à la nuit du doute en Algérie) ne peut être formé».
Il enchaîne, qu'il ne s'agit nullement d'un problème de moyens scientifiques, car, dit-il, «de toute façon l'on ne tient pas compte de la vision du télescope». Et de souligner «à moins que l'on se base sur la visibilité de la lune au sud de l'Afrique, à ce moment-là le premier jour du Ramadhan sera le 1er août».
Donc tout dépendra de ce que décidera le comité de l'observation. «Si c'est local, le premier jour du Ramadhan ne peut être que le deuxième jour du mois d'août, par contre, si c'est général, le premier jour du mois de Ramadhan sera le 1er août», souligne M. Mimouni. Le professeur dit défier quiconque signifiant le contraire. Il argumente: «Astrologiquement parlant, localement, la lune se couchera avant le soleil ce qui exige de compléter le mois de Chaâbane à 30 jours, pour que Ramadhan soit un 2 août, c'est ce que prouvent les moyens scientifiques». Sollicité il y a plusieurs années dans le cadre de la Nuit du doute, le Pr Mimouni parle pourtant, d'une solution adéquate, déjà adoptée par les musulmans aux Etats-Unis et qui peut être adoptée par les musulmans du monde entier à l'avenir.
Ainsi, on en finira définitivement avec la question du pourquoi les musulmans doutent toujours... Le professeur regrette cette situation très peu convenable maintenant tout un pays en attente jusqu'à une heure tardive de la nuit. En effet, comme chaque année à la veille de ce qui est appelé la Nuit du doute, les citoyens se retrouvent dans l'expectative ne sachant pas s'il vont travailler le lendemain ou non, avec quelles horaires, s'ils vont jeûner ou pas.
Une situation qui engendre d'énormes perturbations et qui nuit particulièrement à la rentabilité et à l'efficacité économique de notre pays. «Avec des moyens scientifiques, on s'habituera ainsi à connaître à l'avance le début du mois de jeûne et la fête de l'Aïd comme on s'est habitué à ne plus scruter le ciel pour repérer la position du soleil afin de déterminer les heures de prière», préconise le professeur.
Si la solution d'harmonisation continue à ne pas marcher, l'utilisation du critère de la conjonction par rapport à un point de référence, tel que La Mecque, qui pourrait constituer la seule solution viable pour l'Oumma. Pourtant, cette solution était bien pratiquée en Algérie, durant les années 1970 et même défendue par feu Cheikh Ahmed Hamani, comme l'explique le professeur dans l'un de ses articles.
Cette solution n'est plus prise en considération aujourd'hui. Pourtant, elle répond à un besoin planétaire et n'est pas contraire aux principes fondamentaux de l'Islam
.

Notre réplique qu'ils n'ont malheureusement pas jugés bon de publier disait:

Mr.Brahim Takheroubt
Editeur, L'Expression

Cher  Monsieur,

Je suis très déçu par l'article qui est apparu aujourd'hui dans votre journal et basé sur l'interview avec moi de votre correspondante à Constantine. Même si je reconnais que votre correspondante a su rapporter correctement certains de mes propos , d'autres ont été déformés au point qu'il m'est difficile de les  reconnaitre. Si un enregistrement a été fait de mon interview vous pouvez vous y référer pour voir l'étendue de l'interprétation malencontreuse de mes propos.
Ceci  m'impose à vous demander gracieusement d' insérer mon droit de réponse rectifiant certains points saillants.

- Tout d'abord le titre mis entre guillemets «La science a tranché sur la question»
ne correspond nullement a ce que j'ai dit. D'abord, les scientifiques ont tranchés sur quelle question? Si c'est sur la conjonction ou l'observabilité du croissant d'Algérie oui. Si c'est sur le jour du début du mois de Ramadhan non, car ce n'est pas une question scientifique mais une question qui dépend de quelle position jurisprudentielle on va adopter (Voir plus bas).

-Vous me quotez:
«le début du Ramadhan ne peut être que lundi 1er Août du fait que le croissant, le soir du dimanche 31 août (correspondant à la nuit du doute en Algérie) ne peut être formé».
En fait j'ai expliqué que le croissant "ne peut être vu" et non pas "ne peut être formé" car bien au contraire il est formé depuis la veille (La conjonction a eu lieu le Samedi 30 Juillet à 19h40), ce qui est bien différent. Ensuite j''ai emphatiquement précisé que ceci était le cas pour une observation d''Algérie seulement (Et des pays Arabes d'ailleurs) et que sans cette précision la phrase perd son sens et ne correspond pas a notre position, puisque nous évoquons les 2 cas de figures (Observation locale ou observation généralisée) et que c'est le comité des croissants qui se doit de nous précisez quelle méthode il va adopter. Notre Association veut rester sur  le terrain scientifique et ne pas rentrer dans ces surenchères sur les dates.
- La phrase :" «Avec des moyens scientifiques, on s'habituera ainsi à connaître à l'avance le début du mois de jeûne et la fête de l'Aïd …" ne correspond pas a ce que j'ai dit. Le problème n'est pas un problème de science sinon cela aurait été résolu depuis longtemps- nous savons bien prédire très exactement les éclipses des siècles à l'avance-  mais bien de l'évolution de la jurisprudence sur le sujet.
Je passe sur des expressions telles que: "Astrologiquement parlant" que j'aurais prononcés, alors que ma perspective est clairement astronomique et non astrologique, ainsi que sur la non contextualisation de certains de mes propos.
Salutations distinguées.

Jamal Mimouni
Président Association Sirius d’Astronomie 

 
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